LC22 : Cinétique homogène (CPGE)
Nous nous limitons aux réactions associées à un milieu réactionnel formé d’une seule phase, et allons s’intéresser aux facteurs qui influent sur la vitesse de réaction.
Dans 3 béchers à des températures différentes, faire réagir environ
au même moment des ions iodur e avec des ions peroxodisulfate selon
.
Penser à introduire les réactifs dans le bécher à la température la plus
basse en premier.
Tester la manip en TP ! ::: todo
Facteurs cinétiques
Température
Discuter qualitativement, avec un schéma, que l’augmentation de la température associée à une augmentation de l’agitation thermique permet au réactifs de passer plus facilement la barrière de potentiel du complexe activé.
Catalyse
La catalyse comme facteur cinétique figure peu dans le programme de MPSI. Les élèves doivent juste savoir ce qu’est un catalyseur.
Concentration des réactifs
Une augementation de la concentration entraine une augmentation de la probabilité qu’un choc entre molécules arrive. Les réactions chimiques ont lieu lors des chocs.
Étude cinétique d’une réaction
On se concentre sur l’exemple de la manip d’introduction.
Définiton de la vitesse de réaction
Lorsque la réaction d’avancement
à
lieu, alors pendant chaque intervalle de temps
,
- une quantité
d’ions iodure disparait,
- une quantité
d’ions peroxodisulfate disparait,
- une quantité
d’ions triodure apprait,
- une quantité
d’ions sulfate apprait
Il semble alors naturel de définir la vitesse de la réaction par :
Elle renseigne sur la quantité de réactifs qui disparait ou sur la quantité de produits qui apparait au cours du temps.
Remarquons que si l’on écrit la réaction comme :
la
valeur de la vitesse va changer
(
). Cela
pose problème concernant la tabulation de valeurs, la convention en
cinétique est donc de définir la vitesse de réaction pour des équations
ajustées avec tous les coefficients stoechiométriques entiers et le plus
petit possible.
Vitesse de réaction en cinétique homogène isochore
Lorsqu’une réaction se fait à volume constant, on pourra définir une
vitesse volumique de réaction
.
L’intérêt est que l’on va pouvoir écrire la vitesse en fonction des
concentrations des réactifs ou des produits :
Ordre de la réaction
Certaines réactions chimiques admettent un ordre. Lorsque c’est le cas on pourra vérifier expérimentalement que la vitesse peut s’écrire :
où est la
constante cinétique,
et
(
) sont
les ordres partiels,
est
l’odre global, de la réaction.
Nous allons chercher si la réaction étudiée admet un ordre et si oui, quels sont les ordres partiels.
Dégénrescence d’ordre
Si l’on introduit l’un des réactifs en très petite quantité
comparativement aux autres réactifs (par exemple
), nous
pourrons considérer que sa concentration est la seule à varier (on
suppose les autres constantes). Cela permet de réécrire une
approximation de la vitesse :
où est
une constante cinétique apparente.
Résolution expérimentale [1]
Montrer une échelle de teintes pour le triiodure en solution.
On peut parfois suivre expérimentalement l’évolution de la
concentration d’une espèce dans le milieu réactionnel par
spectrophotométrie. Dans notre cas d’étude, l’espèce
colore
la solution en jaune. Par la loi de Beer-Lambert nous obtenons que
l’absorbance et la concentration sont liées par
donc
que :
Déterminer la valeur de
adéquat en TP ! Et faire toute cette manip.
Méthode différentielle : établir les expressions de
pour
l’ordre partiel des ions peroxodisulfates
Se placer en dégénérescence d’ordre et réaliser un suivi spectro pour
plusieurs concentrations initiales en réactifs. Attention, se souvenir
qu’il y a un problème lié à l’écrat en temps entre le début de la
réaction et le début d’acquisition dans le spectro ! Modéliser.
Déterminer .
Terminer en parlant de la loi d’ Arrhenius qui est au programme.